En ce début d’année, une rencontre chaleureuse et enrichissante avec Marie-Hélène Fasquel, dont j’ai eu le plaisir de réaliser le portrait pour le quotidien La Croix.
Nous sommes nombreux à garder en mémoire le souvenir fort d’un enseignant hors du commun et source d’inspiration. Personnellement, c’est grâce à mon prof de français de collège – Mr Jeanes – qui arrivait à l’école en 2CV et nous présentait les films de Buñuel et Truffaut en classe, que, je suis certainement tombé sous le charme de la culture et de la langue française, et une des raisons pour lesquelles je me retrouve aujourd’hui installé depuis 15 ans dans l’Hexagone.
Par sa passion, sa motivation et aussi par sa méthode pédagogique , Marie-Hélène Fasquel fait partie de celles et ceux qui contribuent à réellement transformer les vies de ses élèves. Professeur de littérature américaine au lycée Mandela de Nantes, elle utilise beaucoup les nouvelles technologies, et fait appel à ses contacts parmi des écrivains contemporains, pour transmettre son amour de la langue et de la littérature anglo-saxonne, aux futures générations.
Parmi 50 enseignants sélectionnés à travers les quatre coins du monde, elle est la seule française en lice pour le Global Teacher Prize. Ce prix, décerné le 19 mars prochain, est doté d’un impressionnant montant d’un million d’euros. Pourtant, ni cette somme ni le prestige personnel ne risquent de lui faire tourner la tête. Pour Marie-Hélène, ce qui compte, c’est simplement l’opportunité de pouvoir mettre en lumière la réelle qualité de l’enseignement en France et d’ avoir la possibilité, si elle arrive en haut du podium, de disposer de moyens supplémentaires pour oeuvrer pour les enfants défavorisés et les élèves décrocheurs.
Je lui souhaite bonne chance et je sais, que gagnante ou non, sa personnalité pétillante et son enthousiasme débordant pour la littérature, n’en seront nullement altérés.
Pour suivre son actualité, voici le lien vers son blog.